1. La notion de pôles de compétitivité




Qu'est-ce qu'un pôle de compétitivité ?


Un pôle de compétitivité rassemble sur un territoire, des entreprises, des laboratoires de recherche , des établissements de formation et des collectivités parastatales pour développer des synergies et des coopérations.


… dans le but d'une vocation mondiale !
L’enjeu est de favoriser un avantage comparatif des territoires sur une compétence précise afin de renforcer l'influence la France sur les dits marchés.

Pour en savoir plus...

En France, le concept de « technopole » né au Japon a donné lieu soit à des créations ex nihilo, comme celles de Sophia-Antipolis, du plateau de Saclay et d'Inovallée près de Grenoble et à des développements de zones déjà denses (Grenoble, dans la microélectronique ; Toulouse, dans l'aérospatiale).

Il y aujourd'hui 71 pôles de compétitivité en France regroupant 9 000 chercheurs travaillant sur 1 000 projets labellisés. Un milliard d’euros public ont été investis depuis leur lancement en 2005, sur une enveloppe globale de 1,5 milliard prévue jusqu’en 2008. 50 % des ressources sont concentrées sur six pôles principaux, dénommés « pôles de compétitivité mondiaux », par opposition aux « pôles nationaux », comme System@tic Paris-Région (Ile-de-France), Minalogic (Grenoble) et Aerospace Valley dans le Sud-Ouest. On s'attardera notamment sur System@tic et Aerospace Valley.

Des avantages financiers sont conférés aux programmes associés aux pôles de compétitivité afin de permettre une croissance exponentielle. Ces avantages peuvent etre énoncés comme ce qui suit: 

  • des exonérations fiscales et allègements de charges (300 millions d'euros). Une entreprise participant à un projet de recherche et développement (80% de PME) dans une zone définie à cet effet ne paie l'IR ou l'IS sur les bénéfices qu'elle réalise pendant les trois premières années (loi de finances pour 2005, art. 24). Les zones de « zonage R&D » concernées correspondent à peu près au périmètre des pôles de compétitivité.
  • des crédits d'intervention pour soutenir les projets de recherche et développement (400 millions d'euros, dont 121 inscrits au budget pour 2006). Ces crédits proviennent en particulier :
    • du ministère délégué en charge de l'industrie.
    • de la Délégation interministérielle à l'aménagement et à la compétitivité des territoires (DIACT) (Fonds national d'aménagement et de développement du territoire, primes d'aménagement du territoire).
  • des interventions préférentielles de la part d'organismes divers (800 millions d'euros) :
    • Agence nationale de la recherche créée le 7 février 2005.
    • Groupe OSEO  : Agence nationale de valorisation de la recherche (ANVAR), Banque de développement des PME (BDPME)/Sofaris, Agence de l'innovation industrielle (AII).
    • Caisse des dépôts et consignations.
  • au niveau local, les collectivités locales et territoriales participent au financement.

Bien souvent les projets de pôles sont soumis à des procédures de cofinancement entre les financements de l'État et ceux des collectivités locales.

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